
« La création de cet album a d’abord débuté dans la continuité de mon précédent EP. Des sons doux, de la subtilité, de jolies chansons. Et puis il s’est finalement avéré être un tout autre genre de monstre », dit Jan Verstraeten, à propos de son nouvel album Violent Disco. Son premier EP Cheap Dreams sorti en 2019 est un contrepoids à la scène punk dont il est issu. « Ces 6 morceaux ont été fait avec un petit budget, dans une petite pièce, sur un petit ordinateur portable. Toute mon existence à ce moment-là me semblait très petit ». Violent Disco, à l’inverse, n’a rien de petit. C’est un album de mélodies et d’arrangements audacieux et de gros sons, avec une assurance tape-à-l’œil. D’où le titre. Pour sa version d’un album de fête, Jan Verstraeten s’est nourri d’influences ici et là. « J’ai regardé tous les films mafieux sur Netflix, et c’est de là que viennent les influences soul. J’ai eu une phase triphop qui m’a inspiré et dont je me suis servi pour ces rythmes et ces cordes à la Portishead. Il y a même du Moby là-dedans, quelque part, au grand dam de ma copine ! Comme le montre le clip du premier single Gone Gone Gone, Jan Verstraeten voulait que la musique soit un voyage. Un terrain de jeu. Un collage coloré, quelque chose qui ne va pas de A à B en ligne droite, musicalement ou lyriquement. « Il y a du chaos dans tout ce que je fais », dit-il.
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