Dry Cleaning, c’est d’abord une voix, en spoken words, féminine tout en plongeant dans les graves, toujours impassible malgré ses propos anticonformistes. Ce timbre envoûtant appartient à Florence Shaw, ex-étudiante au Royal College of Art de Londres qui a rejoint le groupe en 2010, trois ans après sa création. La convaincre n’a pas été une mince affaire, mais les trois cofondateurs, Nick Buxton, Tom Dowse et Lewis Maynard, étaient persuadés que le résultat serait parfait donc ils se sont acharnés. Ils ont eu raison. Plutôt que de chanter, la jeune femme donne l’impression de se laisser porter par le cheminement de ses pensées sur des monologues auxquels s’ajoute la musique de ses trois camarades. Du post-punk décapant dans la lignée de Wire, avec des touches funk dignes des Talking Heads.
Réserver mes places